dimanche 25 juin 2017

Margit Gari née en 1907 en Hongrie, avait trop de lait...

Je viens de découvrir  un témoignage troublant dans le livre, publié aux édition Terre Humaine en 1983 "Le vinaigre et le fiel" de Margit Gari, paysanne hongroise dont les propos ont été  recueillis par Edith Fel.
Margit Gari y raconte ses tribulations d'ouvrière agricole, de brodeuse, de colporteuse avec précision, résignation et humour.
Elle raconte la naissance de son fils aîné en 1930, et de ce qui a suivi :
"Malgré ma maigreur, j'eus tant de lait que, selon les dires de la sage-femme, tout en moi semblait se transformer en lait. Ma gorge était si douloureuse et si gonflée que je dus faire sucer ce lait superflu. Dans ce cas l'usage voulait que ce soit le père ou le mari de la jeune femme qui s'en charge. Moi, je fus soulagée par celui des deux qui se trouvait à la maison : tantôt mon père, tantôt mon mari..."
Ce n'est bien sûr pas sans rappeler le rôle du tétaïre dans l'Hérault, dont Valérie Cabrol  a retrouvé traces et qui a officié jusque dans les années 40...


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